Yellowstone, le 6 septembre
Leaving Greybull, I’m on the road again. Empty land. One town in 50 miles, Emblem, 10 inhabitant, a blue post office at an intersection and nothing else...
Prairie as far as you can see, a few herds of wild horses.
And slowly, I start to see, or am I imagining it, profiles of mountains.
Shoshone River Valley, green and agriculture, irrigation, small farms again.
You cannot forget that Cody is Buffalo Bill Land. His portrait is everywhere, there is an enormous amusement park on the « good days » of the Western Conquest.
Bars, old funky historic restaurant and motels, modern chains business
Cody is a little town, 9000 people, many more tourists who stroll Main Street.
After Cody, Route 20 start to climb gently, following the creek streams.
Along the road, ranches for vacationers, Housing developments are waiting to be sold, the scenery is astonishing. It is like to be in a movie.
I stop to call home since their is some network. There I met two guys riding 1960 Sears Motorcycle with Puch Austrian engines. Mint condition, 300 miles a day, from Ohio to Portland. Wow...
Entering Yellowstone is a real passage to an other world. Nature has priority. Animals should not be disturbed.
It is so wide, so large, so beautifull. It is hard for me ti find words in French, imagine in English...
I will post a lot of pictures of the 2 days I drive through the Park.
I had to encounter little trouble. Road work, we are still in Wyoming and the way they redo the road is peculiar but not easy to ride on a motorcyle. Then a sudden thunder storm with heavy rain that lasted 10 minutes, enough to get wet.
And, last, a bison who was strolling on the road. I was not at ease when this big animal passed by me.
Not far after that, another stop for a large herd of bison grazing next to the road. Impressive.
Tonight, I have a cabin in Canyon Village. And I had an amazing last evening pleasure with an Elk on the side of the road just near the lodge.
La route, toujours la route, identique. Prairie à perte de vue, troupeaux de chevaux, très peu de circulation, depuis le départ de Greybull et la vallée verte de la Big Horn RIver, c’est le désert. Un seul village en 80 km, Emblem, 10 habitants, une petite poste bleue, et rien...
Et puis, dans le lointain, des reliefs qui dansent comme des mirages, qui se précisent à mesure que j’avance. Ce sont bien des montagnes. Arrivée dans la vallée de la rivière Shoshone, irrigation, cultures, petites fermes de nouveau.
Au cas où l’on aurait oublié, Cody est LA ville de Buffalo Bill. A toutes les sauces, y compris un amusement park sur la conquête de l’Ouest. Une ville, 9000 habitants, qui accueille les touristes avec boutiques, bars, Motels historiques et « Resort » modernes.
A partir de Cody, la route 20 s’enfonce dans les montagnes. Elle monte doucement en suivant des fonds de vallées des torrents. Un beau barrage sur la Shoshone River a créé un lac au coeur des montagnes.
Le long de la route, des ranchs accueillent les touristes. Des lotissements en bord de rivières dont la plupart des terrains sont à vendre. La région est magnifique, j’ai l’impression d’être dans film. Hauts sommets, phénomènes géologiques inattendus, la route serpente dans la forêt de conifères passant d’une rive à l’autre des torrents.
Beaucoup de circulation, dans les deux sens, beaucoup de motos également. Je me suis arrêté pour téléphoner à la famille avant que le réseau ne disparaisse. Et là, sur le petit parking au bord de la rivière, deux motos antiques arrivent. Deux Sears à moteur Puch de 1960. Des 2 temps, à double réservoir, essence et huile. Des machines d’origine mais superbement entretenues. Les deux gars, un peu plus vieux que moi, venaient de l’Ohio en route pour Portland. 300 miles par jour sur leurs motos. Chapeau !
L’entrée dans Yellowstone National Park garde son charme. Et puis, c’est la montagne et la pleine nature. La route n’est ouverte que de début mai à début octobre. C’est bluffant, c’est immense, je n’ai pas de mots pour décrire. Aujourd’hui et demain, je vais laisser la place à beaucoup de photos.
Quelques aventures néanmoins. D’abord des travaux... C’est à dire une fois de plus, la route disparait et on slalome entre les engins, les trous et les bosses sur un chemin de terre, parfois empierré ce qui est pire. Une bonne vingtaine de kilomètres à ce régime...
La zone de travaux finissait quand un orage a éclaté, d’un coup, sans prévenir. Et il s’est mis à pleuvoir très, très, très fort. Heureusement le vent a chassé tout cela assez rapidement.
Dans un National Park, la nature est prioritaire. Les animaux sont chez eux. Quand un bison décide de traverser la route, c’est un choc. Je n’en menais pas large quand il a décidé de couper par le bord de route où j’étais. Je me suis fait tout petit derrière le truck devant moi. Il est passé le long, très près, trop près...
Tout le monde a redémarré doucement. Et quelques kilomètres plus loin, nouvel arrêt, un troupeau est en contrebas de la route. Ce sont de beaux animaux.
Yellowstone est un système volcanique. Le centre est un cratère de 72 km de long et 50 de large, vaste dépression issue d’une énorme éruption il y a 630 000 ans. C’est une région volcanique toujours en activité, les geysers et les bassins d’eaux sulfurisées sont partout. De nombreux tremblement de terre secouent la zone.
Je loge ce soir dans une cabine à Canyon Village. Surprise, en arrivant au lodge, au bord de la route, un élan broutait tranquillement.